Création
Le Silence de Nuit
Poésie du réel – etpuisaussi.fr
C‘est un texte écrit en collaboration avec Yuna ma fille.
Le Silence de Nuit par la cie « Et Puis AUssi »
« Le Silence de Nuit » est une pièce de danse théâtre qui parle de la fonction sociale du handicap dans notre société, mais pas que…C’est un récit poétique au réel qui invite à découvrir qui est Nuit, à travers son langage infra verbal, sa pensée édifiante bouscule, interroge, renoue avec le sensible.
Qui est en situation de handicap finalement? si les mots ne sont qu’une part de la communication pourquoi le silence nous priverait il de nos sens et de notre compréhension de l’autre.
Ce texte nous parle à plusieurs niveaux, il parle de nous tous et de nos impossibilités à pouvoir franchir la barrière du mental, des croyances et des jugements.
C’est aussi un hymne à la joie, à la résilience, le handicap n’est pas une tragédie il est une manière de contacter le vivant au plus près de soi sans concession.
C’est un spectacle qui invite à se lever et à se mettre en mouvement.
« Le Silence de Nuit »
Spectacle pour la rue et en salle, il regroupe un collectif de comédiens, chanteuses, musiciens et danseurs.
Le handicap n’est pas une tragédie, c’est une manière différente d’être au monde, de questionner et d’interpeller le vivant.
Comparses
Mariane Hélin, Nicolas Poirier, et Mylène Souyeux co direction artistique.
L’équipe du Silence de Nuit : les comédiennes, musiciens et danseuses
Mariane Helin, Celine Aubry, Corinne Lacoste, Lucie Addé, Helene Miguet, Elsa Saurel, Cecile Mauclair, Yuna Buron, Mylene Souyeux, Phillipe Gelda, Nicolas Poirier.
Carmela Acuyo: accoucheuse des mots sur le départ du projet.
photos: Arno Villenave en bleu
Nathalie Destoc en noir et blanc
Claire Hugonnet pour les autres.



Ici un extrait du texte
comme la nuit des temps,
j’ai toujours été là quelque part en vous, en moi.
Je m’appelle Nuit, j’ai tous les âges
et je ne parle pas.
J’ai le temps du silence en moi….
Je regarde par la fenêtre souvent dehors
Je vois les gens passer facilement,
moi quand je vais dehors c’est la rue qui me vient dessus,
les regards, les bruits, ça marche vite, ça pense vite, ça parle vite,
et moi Nuit, je rustine, je colmate tous les interstices.
Je me chante à l’intérieur une vie de derrière les carreaux à cicatriser le vide,
ma seule réalité est à l’intérieur,
Mais je crois que pour vous aussi c’est un peu pareil finalement… »
. . . . . . . . .
qui est en situation de handicap finalement ?
nous qui vous parlons en silence
ou vous qui ne vous contentez souvent que des mots ?
Je m‘appelle nuit,
Je ne regrette pas d’être née
j’avais à vous écrire, à me vivre
. . . . . . . . .
je m’appelle Nuit et je vois le jour,
et je réponds du Vivant.
Et je vous entends dans votre silence.


